vendredi 27 janvier 2012

Art de rue, street art, grafitti, graphisme

Autant de créativité, nouveauté s'insérant dans l'espace urbain soit pour embellir l'endroit, pour lui donner un sens, changer la monotonie de la vie quotidienne.



Ce que l'on connaît tous sans savoir que cela est de l'art:
De l'exposition faire le Mur au Lieu Unique

Près de 130 œuvres sont présentées pour valoriser le graffiti européen en lien avec ses origines nord-américaines, ses modes de vie, ses influences dans la société. Au mur, les oeuvres de Darco, Pro176, Zeta170, Rae Martini, Niels Shoe Meulman et Paul du Bois-Reymond et les nantais Persu, Meyer, 
Nasher, Moner. Certains d’entre eux feront également des oeuvres in situ.

Mais aussi par pochoir, plus subtile:



Artiste plasticienne et poète d'art urbain dans les quartiers de Montmarte, Ménilmontant, le MArais... et incarne la femme libre
 Miss tic( née en 1956 à Paris). Depuis 1985, Miss. Tic et ses pochoirs apostrophent les passants de ses slogans urbains, poétiques et ironiques. Longtemps clandestine maintenant reconnue, cette artiste des mots est exposée en France et à l’étranger.  Elle revendique ou laisse juste une trâce. Mythique est Miss Tic.

POP ART
 « Mes peintures sont l’enregistrement d’un laps de temps […] Mon art définit et expérimente l’espace. Il change l’espace et peut faire partie de n’importe quel espace. » Keith Haring

 L'américain, Keith Haring perdure cette tradition.




Il investit des espaces provisoirement « vierges », parce qu’ils ont une fonction de communication, ils sont destinés à être vus par tous. Ainsi sa seule contrainte est le format. Le dessin se fait à la craie blanche. Son geste est continu, il ne s’interrompt pas tant que la surface noire n’est pas « occupée » . Mais ne va pas jusqu'à la saturation, tout doit rester lisible, accessible. Nous ne voyons de ces « subway drawings » que la trace, grâce à des photographies en grand format, Haring considérant l’exécution de ces dessins volés comme une performance et il se faisant photographier à chaque intervention…

Street Art miniature


Imaginez vous promener dans un monde d'une autre dimension:
Soit tout vous paraît plus petit soit tout vous paraît plus grand.
Côté urbain/humain


Voici ce qu'est le Street Art miniature,
Slinkachu nous expose son "Little People Project"empreint de solitude, de mélancolie, d'humour et de tendresse. Jouant sur ces états physique incorporés à l'environnement. Rues de Londres.


Artiste de rue, photographe, on pourrait trouver un lien entre cet artiste et JR (voir article précédent).
Idée de ce que l'observation de ce qui nous entour ouvre toujours une perspective, inspiration, créativité, subtilité.


Boys own advantures
Dead leaves
Slinkachu a commencé son travail avec des scénettes d'accident où le décor était à l'échelle de ses minuscules personnages. C'était amusant mais moins intéressants que ses interventions où les personnages ne font pas grand chose dans un décor qui les écrase. Un peu comme les personnages de Sempé, le texte en moins.
Si l'on revenons sur les artistes japonais, je pense à l'expo à la Fondation Cartier de l'artiste Takeshi Kitano en 2010 que j'ai pu visité.


« Avec cette exposition, j’ai sans doute voulu amener une autre définition au mot « art », qui soit moins officielle, moins conventionnelle, moins snob, plus ordinaire. » Beat Takeshi Kitano 







Gosse de peintre, il grandit dans l'art
Cinéaste, animateur d'émissions télévisées , acteur, comique, peintre, écrivain... 
Homme polyvalent, talentueux, dont l'attrait artistique est évident.


Dans cette exposition, il joue de ses aptitudes avec grandiose.  On se laisse se balader dans un univers presque fantastique de par ces animaux hybrides, ses peintures de style primitifs, ses inventions de jeu,de machine sensationnelles, d'éléments telle qu'une boule projetant de la peinture à la façon Pollock.
Il se moque de l'art contemporain et joue sur les clichés de son pays.
Voici ci-joint une vidéo vous montrant plus en détails les oeuvres de l'exposition:

lundi 23 janvier 2012

SOis natuREL  SOIs Toi MEMe

Visite du Frac de Nantes où L'Art chinois est à l'honneur. Huang Xiaopeng, Kan Xuan, Duan Jianyu, Yang Guangnan, Yang Xinguang et Jiang Pengyu sont invités pour cette année 2012, en résidence au FRAC.
Yang Xinguang- Sharp point, 2011
Bois, cire
Objets répandus suivant un souffle imaginé du vent. Un balayage de la pensée. Bois ramassés au sol, cependant en les taillant de cette manière, l'artiste renforce le danger pourtant immobile. La forme influence l'aspect émotif de l'objet, de l'oeuvre. Matière inoffensive mais pointue par action de l'homme.

Yang Guangnan- How to walk, 2011
granit, marbre, venezia, gres, roulettes






Huang Xiaopeng- Nous avons ouvert le sud de certaines terres en friche
stupide comme toujours nous devons rentrer à la maison à la terre,2011
Clubs de golf, couteaux IKEA, colliers rilsans
Un homme va au golf pour se distraire, se ressourcer (catégorie élitisme en Chine, objet importé d'Europe). Les clubs de golf ainsi accrochés à des couteaux, tels des poignards sont perceptible qu'a à un point de vue précis. Ainsi la peur, la violence se fait d'un coup. Les bonnes choses peuvent cacher les pires.
Hang Xiaopeng- Le choc de la terre seconde et d'autres  industries manufacturières
de produits est un mobile mais je ne peux pas sentir le sol, 2011
Peluche, gants de boxe, protection genouillère, ceinture militaire, lampe torche

Avec ses lampes aux yeux, cette panthère nous observe, nous surveille. De plus elle est équipée de protection et d'éléments de combats. On ne sait plus très bien à quoi on a à faire. Une peluche déguisée?  un objet de torture? de dissuasion? 
Située en Hauteur, on ne la voit que s'il on fait attention et dans tous les cas, cette grosse masse noire perchée on ne sait comment ne rassure pas, on s'attend à ce qu'elle tombe à tout moment. Le contraste noir/blanc accentue ce danger.
paroles de Chanson
Traduction maladroite, mot pour mot (par les logiciels de traduction) d'une chanson, comme cela pourait être d'un livre, d'une publicité qui aurait influencé la perception chinoise dur la modernité.

vendredi 13 janvier 2012

Yayoi Kusama


Artiste japonaise, inclassable selon les critiques. Peintre et sculpteuse, performeuse, écrivaine et chanteuse.
Art psychédélique  Art corporel
Plus connu sous le nom d'art environnemental, sa pratique consiste à recréer le monde psychique dans lequel elle évolue (elle vit depuis 23 ans dans un hôpital psychiatrique au Japon, son pays d'origine). Un monde fait de pois obsessionnels, qui recouvrent toutes choses et transforment la perception des objets et de l'espace.
Soul under the moon
2002, installation conçue comme une pièce mirroirs,                        néons ultra-violets, eau, plastique, ponton, peinture synthétique, 340 x 712.1 x 600cm

Infinity mirrored room, année 90
Ce que j'ai adoré, les oeuvres pièces dans lesquelles on entrent!

Infinity net painting
Yellow trees, 1994

 Libération sexuelle, critique violente de la société de consommation et politisation de l’art deviennent l’enjeu majeur de ses performances. Cette rébellion des corps représente l’un des apports les plus singuliers de Kusama. Par cette émancipation, elle participe à la quête d’une autonomie à la fois physique, sexuelle et intellectuelle, associant féminisme et performance. La suite de l’exposition nous montre tout son côté obsessionnelle pour les choses, avec par exemple Infinity Net Paintings.


Ca y est j'ai le laissez-passer du Centre Pompidou!
Je vais donc vous parler de ce que j'y ai vu.

Edvard Munch (1863-1944), peintre norvégien, pionnier de l'expressionnisme.

Dans cette expo, une impression perturbante se fait sentir dès le début puisque la première et deuxième salle sont de tailles sensiblement identiques et présentent les mêmes oeuvres aux mêmes endroit dans la pièce cependant il s'agit de copies/ doubles. En effet, on apprend qu'Edvard Munch aimait refaire indéfiniment les mêmes toiles (à l'huile le plus souvent). 

C'est par son attrait du "redo" que vient ses transformations. 
Il connaissait bien le dessin académique mais trouva son style plus tard. Il s'attarda sur la photographie et se pris souvent en pose dans des endroits divers.

Portraits, autoportraits, influence de la guerre (ton monochrome, bichromie ...) plusieurs choses y est montré.

Le plus étonnant est que l'on ne voit  pas son oeuvre la plus célèbre, "le cri". Mais des croquis moins connu et tout aussi intéressant.

Pour vous en donner une plus grande idée, voici une vidéo de l'exposition (bien entendu, les photo étaient interdites et je ne vois pas l'intérêt de copier des photo d'internet) regardez bien ceci:

http://www.dailymotion.com/video/xkw1eg_edvard-munch-l-oeil-moderne_creation